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sur la Commission Paritaire Nationale sans tutelle du 30 juin
lire le retour par la CGT CCI PIF, cliquez sur le lien
Ce que l'UNSA ne vous dit pas dans son tract très optimiste :
C'EST LA DIRECTION QUI DECIDERA de tout, comme pour la cessation d'un commun
accord de la relation, ce n'est pas vous qui allez choisir !
Exemples, vous ne choisirez pas :
· d'être en télétravail (même si vous le souhaitez), le nombre de jours (de 1 à 4), le lieu (chez vous, un télécentre....)
· d'être muté (même si vous le souhaitez), par contre vous pouvez l’être même si vous ne le souhaitez pas…
Quelques compléments d'information :
· Indemnités :
dans le nouveau texte "mutation" le plafond est de 12 mois, c'est un maximum ! Vous touchez 1 mois par année d'ancienneté. Le préavis passe à 2 mois.
Si vous vous trouvez dans les conditions requises pour partir à la retraite, ces 10 mois sont remplacés par l'allocation ancienneté.
dans le statut actuel : pour les
personnels avant 1997 le plafond est de 30 mois d'indemnités et 4 mois de
préavis.
Pour les autres collaborateurs le plafond est à 24 mois d'indemnités, avec majoration des indemnités de 20% après 10 ans d'ancienneté exemple : j'ai 15 ans d'ancienneté je par avec 15 mois de salaire dont 5 ans avec majoration de 20%)
Le
risque comptable, les dérives : les premiers a être mutés seront les
derniers arrivés. Ca coûte moins cher. Que les personnes proche de la
retraite ne croient pas qu'ils partiront plus vite, sauf si elles ont des relations privilégiées.
· Enfin,
conséquence des accords ANI signés par la CFDT Nationale et qui s'appliquent à
tout secteur d'activité (CCI et Hors CCI), le délai de carence pour toucher le
chômage passe à partir de ce premier juillet de 2 mois à 6 mois
(répercution sur la cessation d'un commun accord de la relation de
travail et sur tout licenciement dont la mutation).
· Nous
avons appelé la CMAC pour avoir plus d'information, très difficile
d'avoir des réponses tant que vous n'êtes pas déjà au chômage pourtant nous cotisons tous les mois.
Nous
avons quand même appris que la CMAC en juin pour juillet ne savait pas
comment appliquer le délai de carence.
Rappelons que la CMAC ne vous
assure pas contre le chômage, c'est juste une caisse de mutualisation. Y
a-t-il assez d'argent dans les caisses ?
A
priori non puisque la direction préfère brader le personnel avec des
nouveaux textes au lieu de faire un vrai plan de licenciement économique
avec les indemnités au statut, des formations, et un suivi.
Ainsi certains croient encore au monde des bisounours, peut-être ont-ils raison, ils ne seront pas les premiers impactés ?!
Un article du syndicat CGT de la CCI ( Chambre de Commerce et d'Industrie ) de la Région Bretagne