« LE DIALOGUE SOCIAL REPREND EN MARS », mais à quel prix ? Celui de la mobilité ?
Les 2 syndicats présents en Commission
Paritaire National (CPN) ont le doigt sur le « stylo automatique » pour l'accord mobilité de la prochaine CPN du 31 mars 2014 !
Comment 2 syndicats financés par CCI France peuvent-ils se dire indépendants ?
(Voir aussi le billet de la CGC relire ici). Le 11 mars est programmée une CPN extraordinaire sur le fonctionnement de la CPN.
Conséquence de cet accord : le président de la CCIR Bretagne n’a cessé
de répéter « qu’il n’y aurait pas de plan sociaux », évidemment ça
coûterait trop cher ! Par contre « l’accord mobilité », ce n’est
que du bonheur !
Exemple : des salariés rennais s’entendent dire « Nous
aurions pu vous trouver un poste à Brest » = « Contentez-vous de ce
qu’on vous propose pour ne pas aller à Brest ». Même si le chantage existait déjà, les moyens n'étaient pas là. Hélas l’accord mobilité permettrait cela !
Nous espérons que les délégués syndicaux Unsa et Cfdt n’auront
pas trop de collaborateurs à accompagner, victimes de l’accord que leur
syndicat va, n’en doutons pas, signer.
En septembre, se constituera une plateforme paye avec 5 créations de poste (appel à la mobilité des CCI). Si l’accord mobilité
est signé, que va-t-il se passer pour les salariés qui ne voudront pas aller à
Rennes ?
Environ 46 départs à la retraite envisagés pour 2014 en
Bretagne : cela implique-t-il la suppression pure et simple de ces postes ? Leur remplacement partiel ? Qui s'inquiète des Surcharges de travail éventuelles ? Risques Psychosociaux ? (discussion à la CPR d'avril)
Il y a d’autres moyens de faire des économies, d’arrêter de dilapider l’argent
public :
·
·
Sur
les achats : mutualisation
·
Arrêter
les gaspillages (comme des salles de réunions d'environ 200 000 EUR dans des bâtiments loués...), des économies sont possibles !
"la bombe" du président de la CCI de Lyon en cliquant ici
"la bombe" du président de la CCI de Lyon en cliquant ici
Avant d’utiliser « l’outil mobilité » pour jeter
les salariés dans la précarité, nous demandons aux dirigeants SALARIES DE
l’ADMINISTRATION PUBLIQUE, et non dirigeants d’entreprise, de participer aux
efforts d’économies en baissant leurs salaires de ministres.